Je dois vous parlez avant le début de l'années colaire (Pv Mme Maxime)

Installée dans mon bureau, je signe des paperasses, des choses ennuyeuses mais je sais qu’il faut que ce soit fait en temps et en heure. Assise donc derrière mon bureau, je reçois quelques fois des visites de professeurs ou de la sous-directrice. Je dois bien avouer que cela me va très bien, ça me permet de faire des petites pauses pour boire un peu de thé. Me levant de mon bureau, je me dirige vers l’une de mes grandes fenêtres. Croisant mes mains face à moi, je regarde les élèves arrivaient un par un pour une nouvelle année. Peut-être une année courte, mais une nouvelle tout de même. Après certes, j’accepte les élèves durant les grandes vacances pour qu’il continu à étudier, mais qui voudrais venir à l’académie lors des grandes vacances. Peu de monde pense.

Sortant de mes pensées par le bruit de la porte de mon bureau, je me retourne doucement quand j’entends la personne entrer.

- Madame, une élève souhaite vous parler de toute urgence, est-ce que je la fais entrer ?

- Bien sûr, faites là entrer.

Restant à ma fenêtre, je sais que ma grandeur peut perturber un peu les élèves alors autant en profiter, même si pour ma part, je suis loin d’être méchante. Attendant que cet élève rentre, je repose mon regard sur l’extérieur et me demande bien qu’est-ce qui pourrait-être de si urgent.

Dos à la porte, j’entends celle-ci se refermer une deuxième fois. Me retournant, je vois mademoiselle Mc Kenzie. Un petit sourire sur les lèvres, je ne voulais pas qu’elle est peur ou qu’elle se sente mal à l’aise, au contraire, j’étais là pour elle, comme pour tous les élèves de cette académie. La laissant parler, je la regarde et dés qu’elle est terminée, je lui fais signe de s’asseoir tout en lui disant :

- Bonjour mademoiselle Mc Kenzie, asseyez-vous, je vous écoute et vous donnerez mon avis si vous souhaitez vraiment cela.

Elle n’avait pas à se sentir désolé ou autre, elle était la bienvenue dans ce bureau et je voulais qu’elle le sache. [/color]

- Désirez-vous du thé mademoiselle ? Ou un café peut-être ?

Allant vers le buffet où se trouvait les boissons que je lui avais proposé, je me retourne vers elle et attend sa réponse afin de la servir.

Lui disant de s’installer et lui proposant ensuite si elle voulait un thé ou même un café, la demoiselle face à moi, reste immobile et me répond qu’elle veut bien un thé. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi autant d’anxiété dans son regard ? Qu’allait-elle me dire ? Je vais préparer alors les deux thés que je ramène vers mon bureau. Ah ! déjà un bon point elle est venu s’asseoir.

Je m’installe derrière mon bureau et m’assois dans le silence pour ensuite lui tendre sa tasse de thé et une petite cuillère, si elle voulait du sucre avec. Touillant mon thé afin qu’il soit parfait, je lève mon regard vers mademoiselle Mc Kenzie et fini par dire avec un sourire sur les lèvres.

- Que se passe-t-il mademoiselle pour que vous soyez autant anxieuse à ce point ?

Je ne détourne pas mon regard d’elle et attend sa réponse dans le silence.

Je me trouve derrière mon bureau à observer une élève. Je la contemple et voit tout ce qu’il ne va pas. Elle a peur, elle tremble. La voyant alors relever le regard vers moi, je pose les mains sur mon bureau, les entrelaces et l’écoute. Hochant la tête à ses premières paroles, je l’incite à continuer et me demande vraiment ce qu’elle veut me dire si elle l’assume déjà et n’a aucun regret.

A son mot enceinte, je reste plutôt neutre, voilà qu’une de mes élèves à un bébé. C’était une première, comment réagir à cela. La voyant sourire, rien qu’en disant qu’elle était enceinte, je ne peux m’empêcher de lui sourire en retour. Je n’ai pas la chance de connaitre ça, mais voir se sentiment heureux dans sur son visage, je ne peux qu’imaginer qu’il est bien.

Menant ma tasse de thé à mes lèvres, je bois une petite gorgée de ma boisson chaude et après avoir reposé délicatement ma tasse, je lui demande :

- Comment s’appelle votre petit garçon ?

Croisant de nouveau mes mains devant moi, je me tiens bien droite et ajoute pour éviter de la faire stresser encore plus.

- Je ne vois aucun souci à ce que vous êtes mère mademoiselle, le temps que vos études continuent comme elles l’ont commencé. Je n’ai pas encore eu la chance d’avoir ce que vous avez, je ne sais donc pas la douleur de ce que ça pourrait-être loin de lui ou encore si vous allez supporter vos études ou même vouloir les continuer. C’est un choix que vous seule pouvait prendre. Pour ma part, je ne vois aucun souci à ce que vous me dîtes. Mais je ne veux en aucun cas, que vous trouvez l’excuse pour votre travail et examen cet enfant. Il est peut-être le vôtre, mais les études restent primordiales dans votre vie. Et comme vous me dites que vos parents sont là pour le garder, je ne peux vous dire de chose négative.

Gardant un peu le silence, je continu en disant :

- Vous êtes l’une de nos meilleure élèves mademoiselle Mc Kenzie. Vous perdre ne me ferez pas plaisir et je ne pense pas qu’elle fera plaisir à beaucoup de monde. Après vous avez fait votre choix, je peux apercevoir dans votre regard que sans lui aujourd’hui vous ne serez plus rien. Donc la seule chose que je vais vous demander sera la décision que je prendrais. Etes vous prête à vous mettre malgré cet enfant dans vos études à 100 pourcent ?

La regardant, alors il s’appel James. Il faut que je le mets dans un coin de ma tête pour ne pas l’oublier. Puis, je lui demande si elle était prête pour finir ses études. La demoiselle fronce les sourcils avant de me répondre. Sa révélation pour la suite, me choc, elle ne pourra pas tenir si elle ne parle pas. De quoi à telle peur, je connais se trio depuis le début qu’ils sont arrivée. J’ai même été à l’enterrement des parents à Yaël. Pourquoi ne veut-elle pas les mettre au courant ?

- Oui mais je veux vous l’entendre dire. Ce que vous désirez vivre, ne va pas être facile, surtout si vous souhaitez garder ça secret. Pourquoi ne mettez-vous pas Thomas et Yaël au courant ? Ils ne le prendront pas mal, j’en suis sûr. Et vous avez fait le choix de garder cette enfant, maintenant n’ayez pas peur de le montrer au monde qui l’entoure et assumez le. Je pense que vos amis le prendront plus mal de le savoir trop tard, que maintenant alors que vous avez besoin d’eux.

Je prends ma tasse et fini par dire avant de reboire une gorgée avant que celui-ci ne devienne froid.

- Enfin, je vous donne mon avis comme vous me l’avez demandé mademoiselle. Mais vous seule pouvez savoir ce qui est le mieux.

Un petit sourire aux lèvres, je relève mon regard vers elle.

- J’espère au moins le voir un jour ce petit James.

Ce prénom me fait tellement penser aux parents de Harry qui se trouvé à Poudlard. En tout cas, j’étais persuadé qu’avec une mère comme mademoiselle Mc Kenzie, il allait être heureux et surtout bien entouré par les amis de la maman.

Mon regard sur elle, oui je voulais qu’elle le dise à haute voix qu’elle était prête à poursuivre ses études dans mon école et surtout ne pas utiliser son fils comme excuse. Quand elle me dit alors de vive voix ce que je souhaitais entendre, je fais un petit sourire et après avoir croisé mes mains sur le bureau, je lui dis :

- Parfais, il y a donc aucun problème de mon côté dans ses cas-là.

J’avais dû mal à comprendre le pourquoi elle ne voulait pas parler de tout cela à ses amis. Avait-elle de la peur, en tout cas, je garderais ma langue et n’en dira pas un mot, elle pouvait me faire confiance.

Enfin, en tout cas, voilà mon avis était donné, je ne voulais pas qu’elle le prenne mal. Reprenant une gorgée avant qu’elle me sorte son portable de sa poche, je regarde dessus quand celle-ci me le glisse. Qu’il était très mignon ce petit Jimmy. Un sourire aux lèvres, je pose ma tasse et ajoute au silence :

- Très jolie bébé, j’espère que je le verrais un jour parmi ses murs, je suis sûr qu’il sera très intelligent comme vous. En tout cas, il tient bien de sa mère déjà physiquement.

Et le père dans tout ça ? Je ne préférais pas en parler. Vu qu’elle ne m’en parle pas, est-ce un sujet sensible ? Lui glissant son portable afin qu’elle le range. Je relève mon regard vers elle quand elle me parle de rentrer chez ses parents le week-end pour le voir et les vacances.

Hochant la tête, je la regarde et lui dis :

- Il y aura aucun problème à sa mademoiselle Mc Kenzie, par contre se sera impossible jusqu’à temps que le meurtrier soit retrouvé. Je suis désolé que cela arrive alors que vous avez une merveille qui vous attend chez vos parents. Mais je ne souhaite en aucun cas qu’il vous arrive quelques choses, vous comprenez ?

Je lui souris quand celle-ci me remercie et reprend ma tasse pour en boire une gorgée. La regardant glisser son portable de nouveau dans son manteau, j’ai le regret de lui dire que ce n’était pas possible actuellement de repartir à tout bout de champs. Certes, beaucoup d’élèves sont reparti directement chez eux en sachant la nouvelle, mais d’autres sont resté et je comptais les garder tous en vie.

Baissant mon regard vers ma tasse pour la posé, je pose mon regard vers l’extérieur et répond à la demoiselle calmement.

- Vous savez bien que les premières années commencent avant les autres années pour se faire à l’école. Malheureusement, ils ont aussi droit à leur sortie comme tous… Alors qu’il est en sorti à Perthus, un élève ses fait assassiner devant le regard de ses amis. Alors pour la sécurité de mes élèves, je bloque la possibilité de sortir, le temps que l’enquête soit bouclée.

Tournant ma tête vers elle, je soupire :

- Je suis désolé de devoir vous retenir ici vu les circonstances, mais je ne souhaite pas qu’un autre de mes élèves se fasse tuer, vous comprenez j’espère ?

Mon regard de nouveau posé sur mademoiselle Mc Kenzie, je lui explique la situation et sait qu’elle pouvait comprendre. Soupirant quand je la vois plutôt triste, je ne pouvais que comprendre pourquoi elle était comme ça maintenant. Elle était venue pour passer une bonne année et surtout allez voir son fils tous les week-ends et voilà qu’en début d’année, elle se retrouve bloqué, sans sortie possible.

Posant mon regard sur elle quand elle prit de nouveau la parole, je soupire doucement de nouveau et lui réponds :

- Ce n’est malheureusement pas la peine que je réfléchisse à quoi que ce soit. Aucun de mes élèves ne sortiront de ses murs le temps qu’ils n’auront pas retrouvé le meurtrier. Par contre, je peux vous fournir un ordinateur ou vous autorisé à garder votre portable avec vous-même si vous êtes en uniforme.


Gardant le silence, je reprends :

- Si je dois me déplacer pour quoi que ce soit, proche de chez vous, je vous emmènerais voir votre fils mademoiselle, cela vous convient ?


Je sais que cette nouvelle allait être dur à encaisser, mais elle n’avait malheureusement pas le choix.

Je ne pouvais pas faire mieux dans mes réponses, mais s’était ainsi. La voyant me remercier, je lui souris et lui réponds simplement :

- Ne me remercier, le plus dur reste à venir je pense, c’est ta dire la patience.

Je savais que la patience pouvait mal, surtout quand le temps et long.

- Un diplôme en poche m’ira parfaitement pour me remercier vraiment miss Mc Kenzie.

Lui faisant signe de tête, je me lève à mon tour et lui offre un sourire, oui j’étais immense à côté mais certes, s’était la moindre des choses de me lever en même temps qu’elle.

- Je vous remercie mademoiselle de me tenir au courant et j’espère que vous réussirez à leur parler.