Premiers contacts (pv S.Castle)

Embrassant ses cheveux, je lui offre un sourire alors qu'elle sert ma main dans la sienne. Elle me parait si fine à ce moment la. L'embrassant de nouveau, je la quitte et sors du salon où nous avons passer quelques heures. Saluant les infirmières de l'accueil, je leur souhaite une bonne fin de journée et vais vers les cheminées en libre accès pour les jours de visites au rez-de-chaussée. Disant ma destination, je ferme les yeux et évite de respiré. Une fois que mes pieds touchent de nouveau le sol solide, j'ouvre les yeux et sors de la cheminée du bar au Perthus. J'ai grand besoin d'un truc à boire. Allant au bar, je laisse ma cape trainer dans mon dos et prend place sur un tabouret. Le serveur prend ma commande alors que je joue de façon distraite avec le porte clef de mon sac à bandoulière. C'est une lettre en argent un "J" comme mon prénom. C'est ma mère qui me l'as offert quand je devais avoir.... 6 ou 7 ans.

Secouant la tête je refuse une fois de plus d'y penser. Cela ne sert à rien et ne changera rien de toute façon. Payant ma consommation je prend la tasse fumante entre mes mains et regarde le thé. Oui un thé c'est stupide, mais c'est ainsi. Certains auraient pris une dose d'alcool après une visite à l'hôpital, mais pas moi. Buvant une gorgée, je fouille dans mon sac pour prendre mon agenda, tout ce qu'il y avait de plus classique chez les moldus et regarde ma journée. Demain c'était la reprise des cours de façon officielle à l'académie. Je devais encore mettre un peu d'ordre dans ma classe de potions pour le premier cour à 11h, mais rien de plus. Je devais aussi voir ma collègue pour les cours de survie.... Je savais toujours pas à quoi elle ressemblais en plus.

Finissant mon thé, je quitte le bar par la porte et transplane devant les grilles de l'école. Posant ma main sur la grille, je la laisse s'ouvrir et remonte l'allée de cailloux jusqu'à la fontaine Flamel. Tout est clame encore. Passant devant je continue ma route jusqu'au perron du château ou je grimpe les marches d'un pas tranquille. Rien ne sert de se presser. M'arrêtant dans le hall, je fouille dans mon sac à la recherche du parchemin que la secrétaire m'a donner pour mon planning des cours.... Je sais pas ce que j'en ai fais. Posant un genoux à terre, j'ouvre mon sac et commence à fouiller dedans. alors oui y a beaucoup de choses dedans vu qu'il y a un sort d'extension.

Transplaner, qu’est-ce que s’était superbe, je pouvais être en moins de deux dans un endroit pour continuer mes explorations. Alors oui, je n’avais pas vraiment dormi de la nuit, vu que l’à où je suis parti il faisait jour et à mon retour en France s’était également le cas. Mais peu importe, j’avais trouvé une créature que je devais protéger des sorciers braconniers. Avec moi, elle sera heureuse, car grâce à mon sort d’extension qui se trouve dans ma valise, personne ne peut savoir qu’ils sont là et surtout, personne ne peut les importuner.

Décidant de rentrer dans les murs de l’académie, je me transplane à l’entrée de celle-ci. La valise à ma main, je mets l’autre à ma bouche pour cacher mon bâillement. Il va falloir que je me prépare pour mes cours de la journée, vu que c’est la rentrée. Enfin ! Ouvrant la grille, je passe doucement et me rend compte que je suis encore habillé en aventurière, venant de très loin. Que va dire Madame Maxime de tout ça ? Tant pis, de toute façon il est trop tard maintenant. Entre mes bottes, mon jean et mon débardeur moulant et ma veste en jean et sa capuche, j’avais mes cheveux attachés et surtout avec beaucoup de poussière et boue sur ma peau visible, personne ne pouvait savoir où j’étais. Seule Madame Maxime et les personnes me connaissant pourrait comprendre, alors autant me dépêcher afin qu’il ne me voie pas.

Je marche l’allée encore calme à cette heure-là. Personne, tant mieux. Regardant devant moi, je sens par la suite un remu dans ma capuche, le sourire aux lèvres, je dis :

- Tiens-tu te réveil toi, tu as bien dormi.

Voyant mon Niffleur, venir sur mon épaule, je lui souris et lui fait une caresse. Le voyant s’étirer, puis sauter de mon épaule et courir vers l’académie. Ecarquillant les yeux, je me mets à courir après en criant :

- Fantôme, reviens là tout de suite, tu ne vas pas commencer.

Courant après jusqu’à l’intérieur du bâtiment, je reprends ma respiration et le voit sauter dans un sac.

- Fantôme !

M’approchant de la personne qui m’était encore inconnu, je le regarde et lui dis :

- Veuillez m’excuser, il n’est pas comme ça habituellement, enfin je veux dire que j’arrive à le retenir.

Regardant vers le sac, je soupire et ajoute :

- Fantôme, si tu ne reviens pas toute suite, tu es privée de dessert ce soir, c’est ça que tu veux ?

Voyant sa frimousse sortir du sac, je le regarde sortir et se mettre devant moi.

- Redonne ce que tu as pris s’il te plait.

D’un regard boudeur, celui-ci va remettre tout ce qu’il a prit dans le sac et revient vers moi pour ensuite retourner dans la capuche et bouder dans son coin.

- Encore désolé.

Posant un genou sur le sol, j'ouvre mon sac pour mieux voir l'intérieur. Fouillant entre mes livres d'herbes et de potions, je tire un carnet noir. Le regardant je me demande ce qu'il y dedans et le pose prés de moi. Tant pis je regarderai plus tard. Je vais pour me tourner de nouveau vers mon sac quand je vois quelque chose sauter dedans.

-Hé!

J'ouvre mon sac pour voir un Niffleur le nez dans mes affaires alors qu'ont cris un prénom. Voyant une femme blonde arriver vers moi vêtir de vêtements de voyage et pleine de boue et de poussière, je fronce les sourcils.

-Ce n'est rien pour votre Niffleur, mais il est dans mon sac et je voudrais pas qu'il renverse certaines fioles.Laissant la femme parler à son siffleur qui s'appelle Fantôme, je revois l'animal passer sa tête par mon sac. Le laissant sortir de sa poche ventrale des fioles, mon stylo noir et quelques pièces. J'ai un petit rire quand il me tend une fiole où quelques graines de Mace se trouvent.

-Pas de soucis vous en faites pas.

Remettant mes affaires dans mon sac je vois le Niffleur disparaître dans la capuche de sa maîtresse.

-Vous êtes en visite à l'école?

Je ne l'ai jamais vu dans les couloirs de l'école. Il faut dire que les personnes remplies de boue et de poussière ne courent pas vraiment les couloirs de l'école.

Je cours pour rattraper Fantôme, c’est un sacré tient. Quand je rentre, je le vois sauter dans le sac d’un homme qui est maintenant face à moi. Lui disant de sortir, je marque un point quand je parle de nourriture, celui-ci sort alors du sac et vide sa poche ventrale. Les bras sur mes hanches, je le regarde faire et pour le laisse monter sur moi et se mettre dans ma capuche.

Mon regard se déposant ensuite sur l’inconnu face à moi, je rigole doucement à sa question et lui répond sérieusement par la suite :

- Non non, je suis professeur de Zoomagicologie, de cours de survie et de Tatouage Runique dans cette école.

Me regardant de la tête au pied, je grimace et ajoute :

- Je suis désolé pour mon accoutrement, je… j’étais en balade.

Un sourire sur les lèvres, je frotte mes mains sur mon pantalon afin qu’elle devienne un minimum propre et lui tend :

- Je suis Sélinia Castle.

Il doit vraiment me prendre pour une folle ou je ne sais quoi. Vive la première approche, je n’étais vraiment pas doué là-dessus. Oui j’étais plus doué à me lier d’amitié avec les créatures, qu’avec les humains, mais bon, je fais avec et je m’y suis habitué.

La jeune femme blonde me regarde avant de rigoler face à ma question. Elle dois être stupide ma question, mais qu'importe au moins elle est posée. Je hausse un sourcil quand elle me répond que non, elle n'est pas en visite dans les murs de l'école, mais qu'elle est prof. Ah ouais rien que ça et en plus c'est ma collègue pour les cours de survie, mais je me garde bien de lui dire de suite.
Je croise les bras lorsqu'elle s'excuse de ses habits, mais je m'en fiche un peu à vrai dire.

-Oh vous savez moi je m'en fiche de vos habits, mais je pense que Monsieur Clément va râler s'il vous vois aussi sale dans les couloirs de l'école. Il est plutôt à cheval sur les vêtements je trouve.

Serrent la main qu'elle me tend après qu'elle l'ai frotter contre son pantalon, je lui serre.

-Judicaël Gohann, ravie.

Regardant autour de nous, je lui désigne la salle à manger.

-Je n'ai pas eu le temps de mangé, on va prendre un bout pour pouvoir discuter de nos cours de survie? Je suis ton collègue pour ce cour la.

Il n'est pas très tard, 9h tout au plus et je dois dire que depuis la visite de ma mère et du repas d'hier soir que j'ai pris avec elle, je n'ai rien mangé. Ce n'est pas le thé pris dans le bar qui va tenir l'estomac toute la matinée.

Me tenant face à lui, je lui souris quand il me dit qu’il s’en fiche de mes vêtements, mais que monsieur clément va râler s’il me voyait comme ça.

- Oui, je sais, c’est pour ça que je vais vite passer à mon appartement pour me changer un minimum.

Monsieur Clément était vraiment à cheval là-dessus et j’avoue que depuis le début j’arrive à l’esquiver, car oui j’ai beau être un professeur ça ne change en rien qu’il est plus gradé que moi.

Lui serrant la main, je lui réponds seulement avec le sourire :

- Ravie également Judicaël. Vous permettez que je vous appel par votre prénom ou vous préférez que je vous appelle par votre nom ?

Certaine personne était carrée là-dessus alors autant le savoir tout de suite et ne pas faire de gourde. Me désignant la salle à manger, je l’écoute et sourit :

- Oh je suis heureuse de le savoir dans ce cas et volontiers pour aller manger un petit bout.

Tant pis pour mes vêtements, si Clément arrive, j’arriverais à trouver une excuse ou à lui dire que ça ne se reproduira plus. Oui je l’adorais ce Clément, après tout qui ne l’aimait pas.

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